Ronaldo Almeida (1,97 m, 23 ans) a entamé sa nouvelle saison sous les couleurs de la JS Cherbourg, après deux années passées en première division française à Ivry. L’arrière gauche cherbourgeois se confie sur ses débuts avec son nouveau club.
Comment ça va après la défaite à domicile qui casse un peu le rythme ?
« L’équipe est touchée, c’est sûr que ça fait mal, mais bon… On a une série de matchs qu’il faut aller chercher et prendre le plus de points possible avant la trêve hivernale. Nous avons payé nos erreurs : il y a eu beaucoup d’échecs, de pertes de balles. Le gardien en face était très bon, même si les nôtres l’étaient tout autant. En revoyant le match, nous nous sommes rendu compte que cela nous avait fait très mal, même s’il y a une réaction en deuxième mi-temps qui nous permet d’avoir la balle pour égaliser. »
Le prochain match est face à Ivry, un club que tu connais ? Parles nous un peu de tes souvenirs avec ce club
« C’est un club emblématique avec une longue trajectoire. Ils ont des entraîneurs qui connaissent très bien le handball et qui avaient déjà de l’expérience avant d’arriver ici. Cette saison, l’équipe d’Ivry est jeune, un peu comme nous. Ils réalisent de très beaux matchs, mais aussi de très mauvais. Pour pouvoir évaluer cette équipe, il faudra attendre la deuxième partie du championnat. »
Quand as-tu commencé le handball ?
« J’ai commencé le handball à 11 ans ; avant, je faisais de la lutte. À 18 ans, je suis parti au Sporting, en D1 portugaise, puis à Ivry en StarLigue. Je devais entrer à l’école de lutte pour obtenir une bourse, mais à cause d’un problème extra-sportif, une autre personne a été prise à ma place. Un ami de mon père est alors venu me voir et m’a dit : “Tu devrais essayer le handball, surtout que tu es gaucher.” Après deux ans à Ivry, j’ai eu envie de progresser dans plusieurs domaines. J’ai observé qu’ici, on travaillait bien et qu’il y a une vraie progression des joueurs qui sont passés par le club. J’ai donc voulu essayer de faire la même chose qu’eux. À Cherbourg, je me sens très bien ; avec les joueurs de l’équipe, c’est comme une famille. Pour moi, il est très important d’avoir une famille, dans le handball et en dehors. »
